Archives mensuelles : janvier 2013

Voilà le dernier! Sans violence!

Paroles

Je ne pouvais partir sans écrire ce tout dernier billet. D’une part, ceux qui me suivent (vous êtes deux je pense) ont le droit de s’attendre à recevoir un courriel avec la nouvelle adresse, et aussi je veux boucler la boucle.

JF L’ Internaute était une tentative. Je dois avouer que ç’a été un échec par rapport aux objectifs. À l’origine, « un internaute dans la blogosphère » se voulait un endroit où je faisais part de mes découvertes Web, les sites intéressants comme les photoblogs, les pages éditoriales, bref un mélimélo de tout… et de rien. J’ai ensuite tenté de donner une saveur éditoriale… puis j’ai voulu parler d’art, puis j’ai voulu composer des textes, puis… mes photos… mes dessins… pis ben tabarnak j’savais plus quoi faire! J’étais égaré sur mon propre site, découragé de ne plus avoir d’inspiration… ou d’en avoir trop et ne pas arriver à tout faire. WOW! J’ai tout lâché. Mais j’avais envie de bloguer. Ça viendra, mais plus simplement. Je vais possiblement m’orienter sur la photo et les arts sous quelques formes. Mais plus d’éditoriaux dès qu’un gros évènement se pointe. Je laisse ça aux autres quoique je ne vais pas m’en priver à l’occasion, c’est inévitable!

Mais avant de partir, je vais me permettre une petite sortie sur les médias sociaux… nah! Sur Facebook. Question de ventiler ici, un peu moins bruyamment que sur ma page Fb. J’aurai davantage de contrôle sur les commentaires et je ne veux pas en faire une grande discussion. Je veux exorciser un vilain démon qui est venu troubler ma quiétude dernièrement. M’enfin… assez dit, on part!

If you can stand the head, get out of the kitchen

En principe, c’est peut-être avec cette phrase que devrait être vu ce média social qui défie à peu près toute règle de contrôle. C’est bon pour la liberté d’expression, mais c’est mauvais quand cette liberté s’exprime avec des propos haineux, disgracieux, violents, provocateurs. Je parle pour les adultes, l’intimidation chez les ados est un problème sérieux et assez éloigné de ce que j’ai envie d’exprimer. Quand on s’exprime sur le statut d’un « ami », réel ou Facebookien, il faut s’attendre, parfois, à quelques flèches. En particulier si le statut est public. Parfois ça décoiffe et parfois ça dépasse les limites de l’acceptable. Quand on utilise la violence verbale pour faire valoir un point, quand on justifie cette violence par les propos de la victime, que l’on ait raison ou tort, je crois qu’il y a un sérieux problème. Wow! Je dois dire au passage, mea culpa. J’ai l’épiderme sensible, très même quand on me parle des Chemtrails, de politique, du nucléaire, des chats (ben oui… des chats), des compteurs intelligents d’Hydro-Québec… je l’avoue même, j’ai lancé moi-même quelques flèches et ce n’était pas que des coups de semonce. Par contre, je crois bien qu’au fil de la discussion, j’ai tenté de calmer le jeu, de m’excuser en particulier si je réalisais que j’avais blessé. J’au au moins fait de mon mieux.

Moi pu ami toi!

Mon intensité au fil de certaines discussions a fait fondre ma banque d’amis sur Facebook. J’ai couru après, il faut l’admettre. Même si dans certains cas, je pense honnêtement qu’une telle réaction était fort exagérée. Mais que faire dans ce cas si ce n’est que de respecter le choix de l’autre? de respecter L’AUTRE. Cette personne fait ses choix. Cette personne, en me bloquant de sa liste d’amis, SE respecte avant tout. C’est là un point bien particulier. SE respecter. Et c’est précisément ce que JE n’ai pas fait. Au fil de ces discussions fort animées auxquelles j’ai participé, j’en ai bloqué du monde, mais à chaque fois ou presque, il s’agissait des amis de d’autres amis ou des inconnus sur un statut public. À quelques rares reprises, j’ai coupé les liens avec des « amis ». Mais ils étaient de lointains satellites et à part diminuer le compteur, cela n’avait à peu près pas d’effet sur mon réseau social. Mon tout petit réseau d’amis. Oui j’ai perdu des amis chers dont une certain M.-A. qui est disparue des ondes sans avertissements. Ça m’a fait mal, j’avoue. Mais jamais je n’ai eu à prendre une décision sur une personne qui pour moi avait beaucoup d’importance. Sans dire que cette personne était réellement amie avec moi, on ne se voyait pas en dehors de l’écran d’ordinateur, je dois dire que j’adorais lire ses statuts. Jusqu’à ce que ces commentaires viennent. J’ai réalisé, là, que même dans le virtuel, les mots peuvent faire très mal. « Oui, mais… c’est juste une fois » que ma voix intérieure m’a dit. J’y ai réfléchi, beaucoup. Ma décision était pourtant tellement simple et se résume en deux mots : SE RESPECTER!

J’ai voulu laisser l’eau couler. Pour voir. Rien. « Oui, mais… j’aime ça lire ses statuts et échanger… quand on est du même bord »… Ouep J-F! Fais donc le tapis! Quand ça va bien, t’es le gentil chien chien, mais quand tu marches à côté de la ligne, laisse-toi donc marcher dessus! T’es tellement plus fin comme ça! La réponse était si simple. Une amitié virtuelle ne vaut pas les menaces ou les propos blessants. Ce n’est pas un prix à payer pour faire partie des satellites que d’accepter, une fois de temps en temps de manger un char de marde, que l’on ait raison ou tort dans la discussion… même si dit une connerie, ce qui reste tout à fait relatif, se respecter, ça veut dire refuser d’accepter ça.

Mais c’est ça Facebook. C’est du virtuel.

Je vais m’en éloigner maintenant. Je ne commenterai plus ou très peu les statuts. Certes je vais suivre certaines personnes, des gens importants à mes yeux, mais plus de discussions impromptues. Plus de débats… Bah! Je ne peux pas dire plus jamais. Mais moins… ça oui! Moins!

Alors, nous y sommes, c’étaient mes derniers mots sur ce blogue. Pour ce qui est du prochain, son coeur bat déjà, mais il n’a pas encore prononcé ses premiers mots. Ça ne sera plus bien long par contre!

Bon vent à tous… Merci pour les purs et durs qui venaient me voir!

J-F L’Internaute!

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