Archives mensuelles : juin 2012

Ces histoires qui n’arrivent jamais

Il est trop cartésien… Il n’y crois plus vraiment à ces histoires d’amour.

Pourtant, il y de ces moments où il ouvre la porte à l’impossible. Quelques minutes, quelques heures pendant lesquelles tout devient possible. Ce rêve longtemps oublié qui se termine avec deux cœurs qui battent à l’unisson. Occasionnellement, ce rêve il y croit, il pense même qu’en étendant le bras, il pourra y toucher. Mais cette route raboteuse qu’il sillonne depuis trop longtemps soulève trop de poussière, les images deviennent plus floues, puis, s’éloignent.

Il en a pour qui la frontière de verre a cédé, la bulle a éclaté, la barrière entre le rêve et la réalité a disparu. On parle d’eux on s’inspire d’eux pour écrire les histoires d’amour qui font rêver. Pour lui, la paroi devient chaque année plus épaisse. Toujours aussi claire pour laisser voir le rêve, chaque fois plus difficile à briser. Plus la peine maintenant de se servir de ses jointures pour percer cette muraille invisible. Même la chaleur qui pourtant traversait le verre il y a encore quelques années n’arrive plus à sa main appuyée sur la surface lisse et claire. Ou à peine.

Malheureux? Non… résigné peut-être. Il est le résultat de ses choix, mauvais, certes, mais assumés, avec tout ce que cela comporte. Peut-être que devant, la muraille révélera une faiblesse, qui sait?

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« Le Paradis est bleu et l’enfer est rouge »

Ce n’est pas une phrase que je lance en l’air comme ça. C’est en fait une citation, celle de Maurice Duplessi qui, en 1936 si mes recherches sont bonnes, s’est servi de cette image pour inciter les gens à voter pour l’Union Nationale. Et ça fonctionnait. Un exemple parmi tant d’autres qui démontre à quel point ça peut être fort une image, un symbole.

On croirait qu’en 2012, les choses auraient un peu changé et que la population serait assez évoluée pour ne pas se laisser aller à une analyse aussi simpliste. Hélas, d’après ce qu’on peut en lire dans les médias électroniques, ce n’est en apparence pas le cas. Je dis bien en apparence parce que je ne me souviens pas d’avoir vu des sondages sur l’opinion des gens en général, sur le carré rouge, mais il semble bien par contre que quiconque porte ledit symbole soit persona non grata.

L’entreprise Renaud-Bray a fait jaser dernièrement pour avoir décrété qu’il était interdit de porter le carré-rouge sur les lieux de travail. Il en est de même pour la grande bibliothèque de Montréal. Le carré rouge fait trembler, car on l’associe, à tors, aux gestes de violence dont nous avons tous été témoins à Montréal. Bravo aux grands médias de masse en passant pour avoir favorisé cette image. Ce faisant, ils ont bien servi la cause de la droite, volontairement ou pas. Et selon mon opinion bien personnelle, c’est bien plus volontairement, comme de petits chiens bien dressés pour servir les maîtres, ces maîtres du capitalisme moderne.

Il a toutefois été utile le carré rouge puisque qu’il a permit d’identifier les profiteurs et/ou profiteuses de la cause. Pauline Marois, pour ne pas la nommer a pensé que de porter le carré-rouge serait une bonne idée afin de s’attirer la sympathie de la masse grandissante de citoyens écoeurés par le gouvernement Charest et ses politiques abusives. On a veu de nombreuses photos d’elle avec SON carré-rouge qu’elle défendait bec et ongle. Elle s’est d’ailleurs fais taper sur le clou à de nombreuses reprises par John James Charest à l’Assemblée nationale. Mais voilà qu’arrive ce clip où elle s’adresse au québécois… sans son carré-rouge. Ah! C’est beau porter le carré-rouge quand on est à l’Assemblée nationale, mais quand il faut se présenter en public, c’est plus gênant? Quel manque de courage! Et il faudrait lui confier l’avenir de notre nation? C’est une blague non? Qu’est-ce qui va se passer quand elle aura d’importantes décisions à prendre? Ce geste simple de rester sur ses positions, ce qu’elle n’a pu faire, peu importe les raisons, nous montre qu’elle est loin, mais très loin d’avoir l’étoffe d’un chef, d’un leader. Elle devrait le comprendre et partir.

Le carré-rouge est plus qu’un symbole étudiant maintenant. C’est le raz le bol de tout un peuple qui veut s’exprimer. Hélas, on veut l’étouffer, pour le bien fait du capitalisme, pour ne pas choquer des clients ou des partenaires.

Il sera intéressant de voir où tout ça va nous mener. Mais je pense que tranquillement, on va gagner des gens qui veulent un Québec juste. Pas un potentiel « Big Brother », aussi extrême que puisse paraître l’image.

Je suis Carré Rouge!

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